dimanche 15 avril 2012

Balises Avril 2012 (Version intégrale)

Voici la lettre d'information publiée par la fédération à l'attention de ces adhérents.
Bonne lecture

dimanche 1 avril 2012

Marche à l’ombre n°52 : 2ème trimestre 2012

image LES BÂTONS...

On en trouve de plusieurs types

  • Le bâton de vieillesse que l'on se réserve pour des jours lointains
  • Le bâton de pèlerin pour les amateurs animés d'une foi inébranlable pour de longues destinées.
  • Le bâton de berger : celui de Justin Bridou, que l'on peut parait il croquer à toute heure.
  • Le bâton de maréchal, symbole de réussite que l'on attribuera, par exemple, à nos animateurs dévoués.
  • L'on évitera toute conversation à bâtons rompus pour ne retenir que le sujet qui nous intéresse : le bâton de marche.

Il se divise en deux catégories :

  • le bâton naturel muni d'une dragonne en châtaignier, rustique mais solide. Il n'a rien d'élégant mais peut servir aussi bien de canne d'appui que d'instrument de défense .C'est l'outil préféré des bergers.
  • le bâton télescopique plus sophistiqué avec embout pointu ou en caoutchouc au choix avec rondelles ou pas, réglable en hauteur et surtout équipé d'une poignée anatomique qui vous masse la main et vous transmet l'énergie dont vous avez besoin pour vous transcender dans votre dé ... .marche..

Grande question ? pourquoi des bâtons, deux plutôt qu'un ? On ne voit jamais un Ancien en bonne santé se promener avec deux cannes mais seulement avec une.

Deux bâtons constituent des appuis supplémentaires pour la marche .Ils soulagent nos articulations. Cependant, ils doivent rester une aide à la verticalité de notre corps alors c'est souvent le contraire qui se produit car bon nombre d'entre nous marche littéralement penchés en avant sur nos bâtons .Nous nous en servons alors comme des béquilles et fatiguons notre pauvre corps .

Pratiquer la marche avec deux bâtons réduits les impacts de charge sur les articulations, renforce l’équilibre, aide aux franchissements d'obstacles, régule le rythme de la respiration. L'utilisation d'un seul bâton est plus facile sur des chemins sans dénivelé. L'on est moins encombré, mais il faut songer à changer de main fréquemment pour éviter de faire travailler le corps de façon asymétrique.

Conclusion :

Chacun la tirera à sa façon, chacun voyant midi à son horloge. Un bâton c'est bien, deux c'est mieux et c'est largement positif.

Jean

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