lundi 22 février 2010

Bivouac hivernal à Bois d’Amont

imageHabituellement organisé par la fédération du ski, à partir de cette année le bivouac hivernal est organisé par le comité régional de la randonnée pédestre de Bourgogne.
L’idée première de ce type de week-end est de confronter les participants à la réalité d’un bivouac. C’est à dire l’obligation de passer une nuit en extérieure lors d’une sortie raquette (ou ski à l’origine).
Bien évidemment ici, cela se passe d’une façon volontaire et l’on part avec tout le matériel nécessaire à une telle expédition.
Je vais vous faire partager ces moments de plaisir (ou de folie dirons certains).

A l’initiative de ces bivouacs : M. Lalouette Jean, 78 printemps.
Qui, de tête, a dû réaliser plus d’une douzaine de trek nordique à l’étranger: Canada, Norvège, Suède, …


Samedi matin 10h, après un petit déjeuner au café Vandel, tout le monde (14 participants) se retrouve sur la place de Bois d’Amont pour le chargement des Pulka (traineau). Cette année on prendra un peu plus de pulka ce qui permettra de les charger un peu moins. Au total donc, 6 traineaux pour 14 randonneurs.
Ce matin il a fait -6°C au réveil à Bois d’Amont.


Les sacs sont faits, les pulkas sont chargées, les “tireurs” sont arnachés, c’est le départ et la montée en direction de la Caserne, un petit coin perdu dans  les bois entre Bois d’Amont et Chapelle des Bois.

La chance est avec nous, le soleil est au rendez-vous, on va pas se plaindre parce que la météo s’est plantée dans ses prévisions! Ces images font oubliées les difficultés à tirer les pulkas dans les pentes qui parfois sont assez raide, nécessitant quelques fois de se mettre à deux par traineaux.

12h30, il est temps de casser la croûte, çà tombe bien on est arrivé à la Caserne. Ce bâtiment désaffecté est notre solution de repli en cas de vraiment mauvais temps dans la nuit. Après tout on est là pour le plaisir et non par masochisme.

On quitte la Caserne. 14h00, il faut maintenant penser à monter le camp, un Tipi nous servira d’abri pour le repas du soir.  Cà va être une première à 14 sous le Tipi, 10 c’est sûr on y tient, mais ce soir on risque d’être les uns sur les autres.
Opération technique, il faut défaire les nœuds: si je tenais celui qui à ranger çà comme çà!

Chacun prépare son petit coin couchette , sans oublier de faire de l’eau pour le repas du soir. La technique s’est de trouver un petit coin naturellement à l’abri sous les sapins. Les plus perfectionnistes iront même jusqu’à construire un mur de neige de 80 cm de haut. (C’est pourtant pas un stage de maçonnerie!)
Faire de l’eau avec de la neige, çà semble tout simple, il suffit de chauffer. Mais c’est un gros travail qui prend beaucoup de temps: soupe, repas lyophilisé, café, thé,… tout çà demande beaucoup d’eau. 


14 dans le Tipi + 14 bougies = -6°C dehors et 14°C à l’intérieur on sent bien la différence en revenant d’être allé surveiller les réchauds à alcool. Ce type de réchaud a l’avantage de marcher partout et par tout temps contrairement au gaz qui ne fonctionne pas par des températures trop basses.

Environ 22h00, chacun rejoint son petit coin à l’abri sous les sapins. Le temps s’est arrangé et le neige a cessé de tomber. Pas de photo pour le montrer, mais il y les pros “à poil dans le sac” et les pros "bonnets, gants et grosses chaussettes”.

Il a neigé en début de soirée, y aurait-il des trous dans la toiture ?

La nuit n’a pas été si difficile que çà et le réveil (env. 7h15) se fait dans la bonne humeur

Après un copieux petit-déjeuné, 9h00, il est temps de ranger le camp et mettre à l’abri les pulkas pour une randonnée “allégée”. On reprendra les pulkas au retour dans l’après-midi.

Passé 10h00, c’est le départ pour la rando de la journée

Au détour des sentiers on trouve de jolis coins de paysage et le soleil ne gâche rien à la beauté de la nature

Moins nombreux nous aurions pu faire la pause dans ce petit abri, il n’est que 11h45 et d’ici 25 mn on trouvera un plus grand refuge : l’hôtel d’Italie.


15h00 nous rejoignons Bois d’Amont, après avoir récupéré les pulkas et parcouru le chemin à l’inverse. Cette fois-ci les grosses montées sont des grosses descentes. Pas trop de problème pour les “tireurs” à raquettes mais les skieurs ont dû déchaussés pour ne pas se laisser emporter par la charge.
La dent de Vaulion est en point de mire en fond de vallée de Joux.

Voilà j’espère vous avoir fait voyager à la lecture de ce récit.
‘D’autres photos sont accessible sur un album Picasa. Cliquez sur la photo ci-dessous pour y accéder.

Bivouac hivernal - 20-21 fév. 2010

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